Association Ta Cheng Chuan et arts martiaux internes (AMI)

Apprentissage

Zhang Zhuang (méditation en posture debout, couchée, assise), la fameuse posture de l’arbre.
Marche lente (méditative).
Mouvements lents, semi-dynamiques, puis dynamiques.
L'apprentissage permet au fil du temps de développer la détente du corps, de calmer et clarifier le mental.

Maître Wang Shang Wen

Maître Wang Shang Wen

Dynamique corporelle énergétique

Le corps réapprend à fonctionner de manière détendue et souple.
Le système tendineux-musculaire étant moins sollicité, les blocages énergétiques se lèvent. Cela incite les fluides internes à circuler naturellement.
La circulation naturelle des méridiens s'améliore.
Le Chi se réveille dans les mains puis dans tout le corps. Le Chi est une notion énergétique chère à la tradition chinoise et à l'Extrême Orient en général.
L'alchimie intérieure par une pratique régulière procure un véritable bien-être. Peu à peu l’esprit devient plus tranquille, plus ouvert en général, y compris à autrui.


Développement personnel

Aujourd'hui tout va vite. Les besoins s'enchaînent. Les résultats s'accumulent, parfois positifs et satisfaisants. Mais la déception touche de plus en plus de personnes. La pression extérieure ne fait qu'augmenter le stress. L'estime de soi manquant, positiver devient compliqué. L'expérience montre que, non-seulement l'apprentissage du Nei Gong peut avoir une influence positive sur les fonctions organiques, mais elle peut harmoniser également ce qui est du domaine du mental.
La méditation - entre autres - a un rôle important à jouer dans ce sens.
L'esprit se tranquilise et s'ouvre. Dans le Zen, on donne l'image de la mare troublée par la pierre qui y est jetée. Les pensées troublent l'eau de l'esprit. Petit à petit tout redevient calme et limpide. Gràce à un meilleur équilibre général, la porte de la connaissance de soi et de l'autre peut commencer à s'ouvrir.


Martial : Ta Cheng Chuan

Maître Wang Xuan Jie

Maître Wang Xuan Jie

En utilisant d’une manière "juste" les moyens d'apprentissage, on s’apercevra petit à petit de leur impact et d’un acquis, générateurs d'un nouveau potentiel qui complétera la "force" utilisée d'ordinaire.

L'apprentissage du Nei Gong génère une force dite élastique. Elle est mise à profit dans le Ta Cheng Chuan, art d'autodéfense du "Grand Accomplissement". Les maîtres d'autrefois (que ce soit pour les boxes Tai Chi, Pa Kua, Xing I, He...) ont puisé dans le Nei Gong de quoi augmenter leur capacité (ou kung fu). Le principe est basé sur la non-force. Un travail en douceur et détente en est le fondement, de façon à acquérir une globalité de corps. L'image serait celle du bras poussé par la totalité du corps, comme le ferait le marteau avec le clou.

Boxeur réputé comme redoutable dans la tradition chinoise, l'adepte chevronné a développé l'instinct qui saura plus que tout acquis ce que la situation exige, ce qui sera juste. Sa perception aiguisée complètera sa technique et son kung fu (ce dernier permettant naturellement au corps d'être utilisé dans sa globalité). Nous n'évoquerons pas ici la notion de Fa Li (sortie de force) laquelle demande, pour être comprise, un minimum de pratique avant d'être abordée.

Peu à peu on associe au travail personnel (shi li, etc) et au travail à deux (tui shou etc) l’imagination, la visualisation, la recherche du lâcher-prise, le Yi (travail de l'intention)...


Une pratique juste et régulière porte ses fruits enracinés au plus profond de chacun quel que soit son âge. Les maîtres authentiques en sont l'exemple, pratiquant tout en détente et densité, sans rien perdre pour autant de leur savoir-faire.

En Chine, les moines reçoivent des cours des Maîtres de Ta Cheng Chuan car l'essence est identique, même si les objectifs divergent.

Cela en dit long sur leur niveau d'accomplissement, tant au niveau de leur art que de leur réalisation spirituelle.